Genre et TDAH 2/3 : la liste de mes stratégies (un peu plus tôt que prévu)

Où je poursuis ma série sur le TDAH avec une liste d'astuces très concrètes qui devraient vous aider à mieux vivre avec un TDAH, voire à mieux vivre tout court.

Préambule : Cette lettre est la deuxième d’une série consacrée au TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) chez les femmes (dans la recherche en psychologie, le mot « femme » est généralement employé pour couvrir un spectre de genre large incluant toutes les personnes socialisées dans le genre féminin dans leur enfance). Cette série contient trois volets, qui seront publiés le dernier vendredi de chaque mois jusqu’en décembre. Elle est réservée aux abonné·es premium de cette newsletter. Si vous ne l’êtes pas encore, vous pouvez le devenir en cliquant ici :

(Si le sujet vous intéresse moyen ne vous inquiétez pas, j’alternerai les volets de cette série avec des lettres de recommandations culturelles qui j’en suis sûre vous combleront de joie. Merci pour votre soutien !)

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Sommaire :

Introduction et plates excuses

1. Prenez soin de vos oreilles (avec des liens vers des playlists)

2. Visualisez votre temps (avec le vrai truc qui a changé ma vie)

3. Bougez votre corps (zéro culpabilité incluse)

4. Investissez dans le papier (rèf. de mon bullet journal préféré inside)

5. Installez l’application magique qui bloque les réseaux sociaux

6. Ralentissez ❤️

Conclusion et lien d’écoute vers la petite douceur avec Gaël Faye

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Bonjour les Douceurs,

Ceci est le deuxième volet de ma série sur le TDAH au prisme du genre. Je sais que vous l’attendiez avec impatience. La première lettre que j'ai envoyée sur le sujet, le mois dernier, a été lue par plus de 18 000 personnes !

Vous êtes des centaines à vous être abonné·es à mon Substack suite à ce texte. Vraiment merci d’être aussi nombreuses (on va pas se mentir vous êtes en immeeense majorité des meufs). Votre intérêt montre que le besoin est grand sur le sujet. Je suis heureuse de pouvoir vous offrir cet espace, même imparfait. Et je suis subjuguée par ce qu’il se passe dans le chat, ce petit salon tapissé de douceur où vous échangez des lectures, des témoignages et des conseils - et où je crois même qu’un rendez-vous physique est en train d’être organisé. Ce salon de discussion est devenu un repaire de féministes neuroatypiques et c’est ma plus grande fierté :

Alors, rappelez-vous. dans l’épisode précédent, je vous promettais que j’allais faire trois volets de cette série. J’avais annoncé un premier volet théorique dont je me suis acquittée avec brio, suivi d’un deuxième volet plus intime sur ma propre expérience avec le diagnostic TDAH et je vous promettais un troisième volet avec des astuces concrètes, des stratégies que j'ai mises en place au quotidien pour mieux vivre avec mon TDAH.

Oui mais voilà, cette semaine, j'ai eu des soucis d'ordre personnel, et en plus j'ai mes règles (+ la migraine, car désormais c’est un combo chaque mois je ne peux plus y couper). En plus il neige. Même si j’adore le froid, je suis exténuée. Il m’est tout simplement impossible de m’atteler cette semaine à ce texte émotionnel. Pas la force de vous parler de mon errance thérapeutique, de mes comorbidités, de mes gosses et de mes doutes sur le diagnostic lui-même (oui je sais, j’y reviendrai). Rien que l’idée me donne envie de me rouler en boule sous ma couette et de dormir jusqu’au printemps (et que s’appelorio l’hibernation).

Donc j'ai décidé de faire un truc très TDAH - et qui est déjà en soi un conseil que je partage : m’adapter, et changer de plan.

Cette semaine, au lieu d’un texte intime et bouleversant, je vous livre une liste de conseils pratiques. Parce que c’est ce que je suis capable de faire, à l’instant T et que la règle numéro 1 c’est d’être douce avec soi-même.

Je vous ai listé avec amour les aménagements que j’ai fait dans ma vie ces dernières années et qui m’ont permis de gagner en calme intérieur. Je suis sûre que vous allez y puiser des choses qui vous aideront. Je pense d’ailleurs que cette liste pourra aider aussi des personnes qui ne sont pas concernées par le TDAH, comme par exemple les mères de famille exténuées dans un monde qui part encore plus en vrille que mon cerveau.

Alors, accrochez vos ceintures, c’est parti.